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Rêves et cauchemars

 

Les rêves et les cauchemars font partie du développement psychologique de l’enfant et sont nécessaires.

Ils apparaissent entre 18 et 24 mois, en même temps que le langage.

 

A quoi servent les rêves ?

 

Chez les bébés, ils permettent de mettre en place la mémoire.

A partir de 3 ans, les rêves servent à enregistrer et réorganiser nos souvenirs et connaissances que nous avons accumulés dans la journée. Plus on vieillit, moins on rêve.

Les rêves permettent de développer une vie psychique (mentale) harmonieuse et de construire sa personnalité.

 

Pourquoi fait-on des cauchemars ?

Le cauchemar apparait quand le rêve n’a pas réussi à remplir sa fonction de protecteur et de gardien du sommeil.

Le rêve fabriqué pendant le sommeil échoue à canaliser et à neutraliser les angoisses du dormeur. Le rêve se transforme en cauchemar.

Le réveil est brutal à cause de ces angoisses qui envahissent le sommeil.

L’enfant est dans un état de frayeur bien réel, dans la mesure où, jusqu’à 3 ou 4 ans, il a encore du mal à distinguer parfaitement la réalité de l’imaginaire.

 

Le cauchemar comme le rêve permet à l’enfant d’exprimer ses frustrations, ses envies.

L’enfant est confronté aux interdits des adultes. Il doit obéir aux lois familiales (ne pas taper, obéir aux parents…) et aux règles de la société (obéir aux adultes, apprendre à vivre avec les autres…). Tous ces conflits s’expriment de manière inconsciente, pendant la nuit, au travers des cauchemars. Ils sont la manifestation d’un véritable combat intérieur, de la lutte entre le désir et la peur de grandir de votre enfant.

 

Les cauchemars ne sont pas des caprices ou des régressions. Ils permettent aux enfants de manifester et d’évacuer ses angoisses.

 

Comment l’aider à affronter ses cauchemars ?

 

Jusqu’à 3 ans, il attend votre présence rassurante. Les cauchemars terribles qui l’ont réveillé sont pour lui bien réels. Inutile de lui dire que son cauchemar a été imaginé par son inconscient, puisqu’il ne distingue pas le rêve de la réalité.

Ne vous énervez pas et consolez-le. Dites-lui que vous, enfant, vous avez connu les mêmes peurs. Mais que, si vous n’arriviez pas à les chasser, elles disparaissaient dès que vous en parliez.

Proposez-lui une petite lumière pour le rassurer, un verre d’eau, dormir auprès de ses frères et sœurs ou pourquoi pas un petit vaporisateur d’eau «magique» pour éloigner ses monstres.

Dans tous les cas, ne niez pas ses angoisses, il ne saurait plus à qui se confier. Ne cédez pas non plus à l’envie de le coucher près de vous, vous ne feriez que conforter sa peur… et l’amener à prendre la mauvaise habitude de ne plus pouvoir se passer de votre présence pour s’endormir.

 

 Dès quatre ans, il est capable de comprendre que le monde du rêve et celui de la réalité sont différents.

Que loups, dragons et sorcières n’existent pas, qu’aucun démon n’est caché derrière le rideau ou sous le lit.

N’hésitez pas, pour l’apaiser, à le prendre dans vos bras et faire le tour de la chambre ou de la maison. Montrez-lui que les portes sont fermées, que vous êtes près de lui pour le protéger et qu’il peut se rendormir sans souci de voir débarquer ces créatures malfaisantes.

 

Surtout, quelle que soit votre fatigue, essayez de rester calme. Le menacer ou le gronder pour vous avoir réveillé ne ferait que le culpabiliser donc amplifier son angoisse. Le lendemain, reparlez ensemble de son cauchemar. Vous pouvez lui demander de décrire ou de dessiner les monstres qui l’ont terrorisé, et ensuite de lui faire déchirer ou mettre au feu ces images qui l’ont perturbé. Rappelez-lui qu’ogres, loup-garou ou fantômes n’existent pas dans la réalité, que ce sont juste des histoires imaginaires.

Avant de se coucher, orientez ses pensées vers des choses qui lui donnent du plaisir (la journée au zoo, l’anniversaire de son copain,…) afin d’éviter qu’il ne s’endorme sur des images d’angoisse. Prenez votre mal en patience, la période des vilains rêves ne dure jamais longtemps.

 

Les terreurs nocturnes

 

Contrairement aux cauchemars, les terreurs nocturnes surviennent tôt, en général dans les trois premières heures de la nuit. L’enfant hurle, transpire, son cœur bat très vite, son regard est vague, il a du mal à respirer et malgré ses yeux grands ouverts il ne reconnaît pas ses parents. C’est normal, il dort.

 

Aussi impressionnante que soit la crise, elle est banale et sans gravité. Une seule chose à faire : ne pas intervenir. Et surtout ne pas réveiller votre enfant qui pourrait devenir agressif d’être ainsi dérangé dans son sommeil…. Pour toute la nuit.

 

Bibliographie

 

·       http://www.webjunior.net/trucs/les-cauchemars-4.php

 

·       « Max et Lili : Lili fait des cauchemars » de Dominique de Saint-Mars et Serge Bloch

 

·       « Tromboline et Foulbazar : Le cauchemar » de Claude Ponti

 

·       « Le sommeil, le rêve et l'enfant de la naissance à l'adolescence » de Marie Thirion et Marie-Josèphe Challamel

 


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